PARIS non tenu mais Paris quand même


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PARIS non tenu mais Paris quand même

Les marathon se suivent mais ne se ressemblent pas. J'ai vécu à Paris mon marathon le plus difficile. Dans mes temps au 21è km, je commence à sentir des signes de fatigues mais je me dis que ça va passer. en faite non. Je commence à sentir des crampes qui montent dans le mollet droit dès le 27ème et 2km plus tard, se sont des crampes dans les deux mollets. Et avant les 30è, c'est dans les cuisses que les crampes continuent. Je décide donc d'arrêter aux massages du 30è, en me disant que cela me permettrait d'aller mieux après. L'objectif des 3h28mn est balayé et maintenant, il faut finir! Les massages me permettent de repartir mais les crampes reviennent vite, dès le 32è. Je m'accroche et j'arrive encore à courrir, même si je dois arrêter régulièrement pour faire passer les douleurs. et puis arrive le 35è. Je n'arrive plus à courrir. Dès que j'essaye d'allonger le pas, les crampes me prennent dans les mollets, les cuisses et les adupteurs. C'est le mental qui va me permettre de passer l'arrivée malgré une grande souffrance et les 7 derniers kilos fait en marchant... 4h12mn44s, mon moins bon temps (loin derrière les 3h29 à Paris il y a 2 ans). Par contre, c'est ma plus belle victoire sur moi même car le mental m'a permi d'aller au bout.

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